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Par muskyshroud le 28 Août 2007 à 02:37
Surtout, ne m'en voulez pas trop
Si ce soir je rentre chez moi
J'ai tellement de choses à faire
Avant que le jour se lève
Et pendant qu'elle dormira
Moi, je lui construirai des rêves
Pour que plus jamais, au réveil
Elle ne se lève les yeux en pleurs
Et pour que cette longue nuit
Ne soit plus jamais noire et profonde
Je demanderai à la lune
De remplir le ciel tout entier
Et pour que je puisse encore la voir
Me sourire comme avant
Je demanderai au soleil
De brûler, même en plein hiver
Et pour qu'elle puisse encore chanter
Les chansons de notre bohème
Je construirai un silence
Plus grand que ceux des cathédrales
J'irai réveiller les amants
Je parlerai des heures entières
Et je sais qu'ils me suivront
Tant que nous resterons amants
Alors on se promènera
Tous ensemble on dansera
D'incroyables sarabandes
Et elle oubliera sa peine
Et pour que la ville danse
Et pour que la ville chante
On inventera des couleurs
Et elle oubliera ses larmes
Nous irons dans les campagnes
Pour cueillir les fleurs des champs
Pour en faire un grand lit blanc
Où l'on s'aime tendrement
Et puis nous irons au fond du ciel
Pour lui choisir une étoile
Parc'que Marguerite est bonne
Parc'que Marguerite est belle
Parc'que Marguerite est vraie
Parc'que Marguerite est douce
Parc'que Marguerite m'aime
Moi, je ne vis que pour elle
Marguerite est ma raison
Mon lendemain, mon idéal
Marguerite qui est le vent
Ne sait pas qu'elle peut me faire mal
Parc'que Marguerite est celle
Que je veux toujours près de moi
Marguerite est Marguerite
Marguerite est tout pour moi
Marguerite est tout pour moi.C'est une attaque inégale, Salauds.Je ne suis pas de taille et vous le saviez pertinemment.
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Par muskyshroud le 28 Août 2007 à 02:28Les Gens ne comprendraient pas. Et nous deux, qu'avons-nous compris, finalement ?
Rue Lemonnier.
La consigne 13.
Les Ivrognes au détour de trottoirs dallés.
Les pieds coupés, les Escarpins coincés.
Chambre 17, Chambre 26 ; Gary -Cyril, ad vitam eternae.
L'alcool grisant ; inventé. La folie.
Sam's café.
Brûlure de cigarette, une bougie Rouge.
Les cheveux de soie, sans vraiment savoir qu'en faire.
Eux.
Lui, Basi.
L'incroyable sarabande.
Simonis et Delacroix.
Ils seront Rimbaud, Aragon et Juin.
Le luxe, la colère.
Les désillusions, sans doute. Inévitables, non?
Les Adieux.
Princesse des Sables, tu sais.
Vogue la galère.
Le Noir.
Paradoxes cuisants, teintés d'Esprit.
[ * ]
Oh, et la Pluie ; tout de même.
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Par muskyshroud le 1 Août 2007 à 22:13[Les paris, là.]
J'ai lu Platon et Nietszche, j'ai manqué de me trouver mal Par-delà bien et mal, les Tripes fichues en l'air. Je crois, -à force qu'on m'en rabatte les oreilles- que c'est positif. J'ai sans doute aimé. Peu importe, dans un mois, il faudra que je réussisse. Rions, petits bergers.
Cette Lettre* n'est jamais partie, faute d'adresse pour la recevoir. Etoffée tout au long du mois, on dirait plus un tas de Conneries qu'une Lettre Enflammée et brillante.
Avec La Doyenne, une correspondence délurée au-delà des temps, mêlant la Belle Littérature au Récit de Voyage. Elle a une plume fabuleuse, une sérénité et une sagesse époustouflante de modernité. Et puis elle joue avec les belles phrases. Un réel plaisir. Le Seigneur a abandonné, je me retire. La Douce ne pose aucun pied à terre avant Septembre, et son téléphone est à l'eau. Alors.
Mes Vilaines mains sont presque Mignonnes, si seulement elles étaient plus fines.
Je n'ai pas de trouver de Capeline assez tragique, j'ai préféré laissé en suspens cette Quête folle.
Mon Passeport est en sécurité [ et en évidence ] : épinglé au mur, au dessus de ma bibliothèque. Il restera juste à ne pas l'y laissé. Il est si beau, sur ces couleurs ocres.
J'ai dormi parfois trop peu, parfois bien trop. J'alternais poches violacées-oeils rabougris et paupières bouffies-figure enfarinée quand j'ai découvert que l'eau douce était vivifiante [Publicité pour les Bienfaits de l'eau du lac, Action!]. Dès lors a débuté une véritable cure. C'était plutôt bien, en fin de course. D'un point de vue physiologique, j'entends.
A défaut de prendre soin des gens, je me suis disputée. Des passions terribles, c'est le fil. Il finira par se couper, je me doute bien. En attendant, je me distraits.
J'ai oublié qu'il ne fallait pas pleurer [ on s'en serait douter, je sais ].
Les Obsessions ont vaguement disparu, reste à voir si, comme les irrégularités cutannées [point que les dermato' se font un devoir de nous râbacher, été après été], elles reviendront après l'exposition au Soleil. A dans un mois, mes Belles.
La Séparation* a été cruciale. Les tripes en morceaux, comme chaque fois. J-19, presque J-18.
Si survivre signifie, comme le Littré, « Demeurer en vie après quelque personne ou quelque chose », je peux dire fièrement que j'ai Survécu coupée du monde Virtuel. Cependant, [...].
Je n'ai photographier personne, hormis une famille de cygnes. 156 clichés de cygnes. Ils sont expressifs, si vous saviez.
J'ai fiché chaque lecture. Sérieusement. Méticuleusement, même. J'aime me concentrer sur des activités scolaires sans intérêt intellectuel?
J'ai fait des listes, plein. Comme promis. Et ça fait un bien fou.
La Suisse c'est laid. Et les Chocolats ne rattrapent rien, -quoique ça ne m'a pas empêché d'en avaler des quantités honteuses.
Au réveil, je ressemble à Astérix. C'est dit.
Devant les sourcils levés et les regards bovins des attablés devant mes élancées philosphique, j'ai réduit à une citation chaque deux jours. C'était excitant, je crois. Pour moi.
La médiocrité a sévit plus tôt que prévu. J'ai tout brûlé à côté du prunier. C'est symbolique, Salem, les Feux. Les déclarations, ce sera pour quand ma Vie sera palpitante. En attendant, je dévore celles des Autres.
J'ai choisi le Monde Diplomatique. Gauchiste au possible, mais. J'aime, alors. [ Et oui, j'ai fiché Al-Quaida et HongKong .]
Finalement, c'est Shakespeare qui a pris le pas sur le Reste. Une nuit d'été, un Songe. Les balcons, les Royautés déchues.
J'ai rêvé d'Elle*, c'était transcendant. N'en parlons plus, J-19.
Vocable est sorti de mon esprit. J'ai lu Harry, à la place. Enfin les trois premières phrases. Le Harraps sur les genoux, mon père dans le salon. Et puis j'ai abandonné. Octobre, octobre.
Thonon-Les-Bains, Je t'Aime.
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Par muskyshroud le 17 Juillet 2007 à 00:57
Nos conversations sont creuses. Sans doute, qui sait. Certainement pas pire que ces changements compulsifs de plateforme. Rien de si beau, rien de si attractif pour me garder. Les couleurs se répètent inlassablement, et pourquoi. Un bandeau noué aux yeux, les paupières alertes et paranoîaques. Je me dépatouille un peu trop mal de cette Lettre, les mots nouent des racines à la moelle, c'est douloureux. C'est douloureux et surtout délicat. Les fins ne sont jamais Sublimes, n'est-ce pas ? Sinon c'est qu'elles n'en sont pas. Les Adieux brushés et les maquillages outsiders, c'est fabuleux à l'écran. Mais la blondeur américaine et les lèvres charnues rougies, très loin. Alors pour les Ruptures, ce doit être la même, non ? Laissons-la les fulgurantes passions avortées. A nous les médiocrités. Horreur. J'écris, pourquoi.
Elle est à Barcelone, Anglais et Allemands. Les mails ne suffisent déjà plus. Elle manque.
Claire a quelques soixante-dix bouquins à lire pour la rentrée ; je visionne une année en avance un Avenir possible, probable. Et c'est effrayant. Je ne sais pas, plus. L'avenir lointain est brouillé et flou ; censure sociale, tu sais. Protection des personnes. Alors l'avenir se limite à cette Nuit, demain, et le 20 Août. Eventuellement, le 26. Quoique plutôt non. L'après, disais-tu*. C'est juste innenvisageable. Endormons-nous, les lauriers au feu.
Et les Etoiles fondent, l'eau dévale nos joues.
On dit aussi que dans ce jardin il fit ce poème que tout enfant connaît, où il appelle ses étoiles comme on siffle ses chiens, où il caresse la Grande Ourse et se couche près d'elle; et cette fin d'été ne fut que rythme, la plupart du temps à douze pieds, et lui, suspendu à la tringle dans le Septentrion, mais en même temps les deux pieds sous la table dans l'auberge verte, il faisait tenir tout cela à la fois sur la tringle, la jolie fille qui sert le Jambon, la tonnelle où on le mange et l'Étoile Polaire qui se lève au-dessus. Et c'est un pur bonheur.
Pierre Michon, Rimbaud le fils.
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