• Maybe tomorrow, the good lord will take you away.

    Nos conversations sont creuses. Sans doute, qui sait. Certainement pas pire que ces changements compulsifs de plateforme. Rien de si beau, rien de si attractif pour me garder. Les couleurs se répètent inlassablement, et pourquoi. Un bandeau noué aux yeux, les paupières alertes et paranoîaques. Je me dépatouille un peu trop mal de cette Lettre, les mots nouent des racines à la moelle, c'est douloureux. C'est douloureux et surtout délicat. Les fins ne sont jamais Sublimes, n'est-ce pas ? Sinon c'est qu'elles n'en sont pas. Les Adieux brushés et les maquillages outsiders, c'est fabuleux à l'écran. Mais la blondeur américaine et les lèvres charnues rougies, très loin. Alors pour les Ruptures, ce doit être la même, non ? Laissons-la les fulgurantes passions avortées. A nous les médiocrités. Horreur. J'écris, pourquoi.

    Elle est à Barcelone, Anglais et Allemands. Les mails ne suffisent déjà plus. Elle manque.

    Claire a quelques soixante-dix bouquins à lire pour la rentrée ; je visionne une année en avance un Avenir possible, probable. Et c'est effrayant. Je ne sais pas, plus. L'avenir lointain est brouillé et flou ; censure sociale, tu sais. Protection des personnes. Alors l'avenir se limite à cette Nuit, demain, et le 20 Août. Eventuellement, le 26. Quoique plutôt non. L'après, disais-tu*. C'est juste innenvisageable. Endormons-nous, les lauriers au feu.

    Et les Etoiles fondent, l'eau dévale nos joues.

    On dit aussi que dans ce jardin il fit ce poème que tout enfant connaît, où il appelle ses étoiles comme on siffle ses chiens, où il caresse la Grande Ourse et se couche près d'elle; et cette fin d'été ne fut que rythme, la plupart du temps à douze pieds, et lui, suspendu à la tringle dans le Septentrion, mais en même temps les deux pieds sous la table dans l'auberge verte, il faisait tenir tout cela à la fois sur la tringle, la jolie fille qui sert le Jambon, la tonnelle où on le mange et l'Étoile Polaire qui se lève au-dessus. Et c'est un pur bonheur.

    Pierre Michon, Rimbaud le fils.


  • Commentaires

    1
    Mardi 17 Juillet 2007 à 01:42
    je comprend pas
    Je ne comprend strictement rien à ce que tu écris... C'est fait exprès?
    2
    Mardi 17 Juillet 2007 à 11:11
    Let it down away.
    Aucune idée. C'est peut-être juste qu'il n'y a plus grand chose à comprendre, par-ici. Dialogue de sourds et surdité peureuse. On se cache derrière des non-dits et des flous -artistiques ou pas. Je recommence à dévaler la pente, excuse-moi. Merci de ta visite, quoiqu'il en soit.
    3
    Nk
    Mardi 17 Juillet 2007 à 12:34
    Du neuf
    Ahh content de voir qu'ici je peux laisser des commentaires contrairement au My space où je ne suis pas inscrit... new blogg ^^ C'est bizarre mais pour une fois, moi, je comprend tout ce que tu as ecris... tu ecris si bien, même si ton premier article n'est pas très gai... En tout cas je te fais de gros bisoux et te souhaite bon blog! =)
    4
    Mardi 17 Juillet 2007 à 14:02
    [ * ]
    Zut. Tu vires au Noir? Je te l'ai dit, je ne te laisserai pas partir, le 23. Du moins, si l'envie t'en prend. Je t'embrasse*.
    5
    Mardi 17 Juillet 2007 à 14:07
    [ * ]
    Remarque, tu réussis toujours à t'installer sur les plateformes que j'aime le moins. <3.
    6
    Mardi 17 Juillet 2007 à 14:07
    [ * ]
    Hm, je reprends. C'est pas le 23 mais le 26. Sinon mon <3 en fin de phrase ne passe pas, c'est criminel.
    7
    Mardi 17 Juillet 2007 à 14:08
    [ * ]
    T'as vu ça? Il veut pas de mes coeurs ><". Bon, y avait donc des coeurs - qui ne passent pas, ah-ah - d'où la coupure de phrase.
    8
    Mardi 17 Juillet 2007 à 19:16
    [ * ]
    Tu vois, je suis une experte. Je contre-carre tes goûts, et. Ils me plaisent, les miens. Alors tant pis. Le 26 oui, Dieu pas 23.
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    9
    Mardi 17 Juillet 2007 à 22:17
    [ * ] - Youhou.
    Encore heureux. Qu'ils te plaisent, je veux dire. Peu importe, tu ne repartiras pas. [ Sauf si ça tourne mal. ]
    10
    Mercredi 1er Août 2007 à 18:12
    [ * ]
    Les étoiles tombent, tout s'effondre, et mes rêves sombrent dans l'immonde.
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